La résilience, c’est comme la prose de Monsieur Jourdain : on la pratique sans le savoir, du moins sans y mettre de mot. Le terme de “résilience”, Boris Cyrulnik l’a posé sur sa reconstruction après une période traumatique de son enfance liée à la guerre.
Mais pourquoi “résilience” ? Ce mot vient du latin resilire : sauter en arrière, résister au choc, rebondir …
Résister, rebondir, ce n’est pas seulement nécessaire après une épreuve tragique. Dans la vie personnelle, sociale ou professionnelle, un stress peut paraître anodin mais avoir des conséquences importantes, selon le moment ou les résonances avec d’autres dimensions de l’existence. Il s’agit alors d’entrer dans la “résilience du quotidien”.
Un parcours
Cette forme de résilience fait l’objet de la psychologie positive. Ses méthodes rejoignent une conviction et une expérience de beaucoup d’entre nous : certes je peux faire reculer le négatif en me focalisant dessus, mais il m’est davantage profitable de renforcer le positif et de lui faire gagner du terrain.
Cette philosophie est un processus de travail : 1. objectiver ma situation de stress, 2. rendre positives et ouvertes mes perceptions, mes émotions, mes réactions et mes compréhensions, 3. les renforcer, 4. faire de ce parcours de résilience une ressource.
… des étapes
Première étape : je décris la situation de stress dans les faits, de la façon la plus objective possible.
Je situe alors mes perceptions, mes émotions et mes réactions négatives ainsi que mes incompréhensions.
Je peux maintenant envisager mon processus de résilience :
Du négatif au positif
- [perceptions] développer ma flexibilité mentale ;
- [affects] réguler mes émotions ;
- [réactions] réagir autrement ;
- [compréhension] trouver du sens dans l’adversité.
Du positif à la ressource
- [perceptions] renforcer mon optimisme et mes forces ;
- [affects] renforcer mes moments positifs ;
- [réactions] renforcer mes relations positives ;
- [compréhension] renforcer la confiance en moi.
… à faire ensemble
Il est bénéfique de faire ce parcours de résilience avec d’autres et grâce à eux : expérimenter l’écoute et la convivialité soutient le processus de résilience, d’où la proposition de groupes de travail accueillants et sereins.
La confidentialité des échanges est requise vis-à-vis de l’extérieur. Au sein du groupe intervient le respect de la discrétion : je peux garder pour moi ce que je vis et ce que je me dis. Pour autant, les échanges collectifs ou en duo sont un puissant facteur de progression et de soutien pour chacun.e.
… selon l’expérience SPARK Résilience® .
S comme Situation de stress
P comme Perception
A comme Affects
R comme Réactions
K comme … Compréhension
SPARK comme étincelle (en anglais).
Le parcours de résilience proposé ici est issu de la méthode SPARK Résilience® conçue par la société de conseil Positran dédiée à la psychologie et aux outils de la transformation positive. Notre travail profite donc d’une méthode fondée sur la recherche scientifique en psychologie, il utilise des outils éprouvés dans de multiples programmes de formations pratiqués en France et dans le monde.
François Diot est certifié en tant que « facilitateur SPARK Résilience Adultes ». Il met en œuvre la formation en adaptant le parcours SPARK aux attentes des personnes et des structures qui font appel à lui.
Expérience faite
Marie (à mi-parcours) :
« Au fur et à mesure, je vais de mieux en mieux. La tristesse reste au fond de moi, mais je ne suis plus “dépassée”. »
Christophe :
« Au long du parcours, progressivement, mon stress a baissé, du moins ce n’était plus un stress désagréable : il était gérable, même s’il fallait encore trouver des solutions financières. Petit à petit, en retournant le problème, notamment grâce au parcours SPARK, j’y suis arrivé et j’ai adopté une nouvelle forme de commercialisation.
J’ai compris mon problème de fond : mon amour propre dépendait de mes capacités à vendre ma production, d’où mon état émotionnel, qui m’empêchait d’envisager les bonnes décisions. Il fallait “laisser tomber”, en tout cas laisser tomber ce type d’amour propre. J’ai appris à me regarder autrement, le parcours m’a aidé. »